giques qui furent toute une révélation dans le monde industriel. Plus tard, en 1904 et en 1905, et de cela, moi, pour ma part, je me souviens, on a localisé, pas bien loin d’ici, un très important gisement de quartz aurifère, de cuivre, d’amiante et de fer.
— Bah !… du fer, on en a trouvé partout dans la province, interrompit Jos. Dufour.
— Oui, de la pyrite, même depuis Jacques Cartier, peut-on dire, rétorqua Peter Low. Soumis à l’analyse, le quartz aurifère d’ici a donné un résultat qu’un expert savant du temps, John D. Hardman, a déclaré tout simplement merveilleux.
— A-t-on fait du lavage ? demanda Carrier.
— Oui, trente-six bien comptés, au plat, et l’or libre fut estimé à trois dollars la tonne. Et vous savez mes amis, qu’une teneur de cette valeur en or libre dans un dépôt de grandes dimensions donne l’espoir de résultats très satisfaisants.
— Ça peu promettre, en effet, fit l’un des hommes.
— Voici, continua l’archiviste en dépliant un papier qu’il venait de tirer de son « pack sack », voici quelques notes de l’ingénieur Hardman qui, en 1905, a parcouru tout ce territoire et qui a étudié surtout une veine de quartz découverte à l’Île-au-Portage. La valeur moyenne de l’or libre des échantillons analysés de cette