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style agréable, et durent être fort bien entretenues, pendant qu’on y travaillait.

Enfin, quelques années plus tard, en 1905, la mine Wright fut acquise par la Cie Timmins McMartin, de Montréal, qui en fut la dernière propriétaire. Il ne semble pas que cette compagnie en ait fait même la moindre tentative d’exploitation. Elle fut totalement désaffectée vers cette époque…

La géologie de surface autour de cette mine a été minutieusement étudiée en 1899, par A. E. Barlow, de la Commission Géologique du Canada, par W. G. Miller, en 1905, et par M. E. Wilson, en 1910. À cause du mauvais état des puits, ils n’ont pu examiner l’exploitation souterraine. Ils ont pu constater qu’à un mille environ au sud-est, il se trouve une colline élevée de quartzite et d’arkose en couches horizontales qui peuvent appartenir soit à Gowganda, soit à la formation lorraine de Cobalt. À environ un quart de mille au sud de la mine, des calcaires paliozoïques en plature affleurent sur le rivage du lac. Bref, le minerai de la mine d’Onobatonga est une brèche formée de fragments de conglomérat de Cobalt cimentés avec de la calcite blanche à gros grains, de la galène et de la blende.

Mais, hélas ! plus on creusa, plus on s’aperçut que le minerai était pauvre, peu rémunérateur en regard de ce que coûtait son exploitation. En définitive, on livra la mine d’Onoba-