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tie et creusent un commencement de puits. On extrait de 2,500 à 3,000 tonnes de minerai qu’on fait soigneusement analyser.

Les rapport des techniciens soulèvent l’intérêt. Peu après, E.-V. Wright, J.-M. Carrier et M. Eustis, de Boston, creusent un puits, mais de douze pieds seulement, duquel on extrait une dizaine de tonnes de minerai qu’on expédie à Ottawa. On ne donne nulle part le résultat de ce « shipment ». On en fait un second sur un radeau qui se brise malheureusement dans les rapides des Deux-Rivières. Après quoi, pendant quelques années encore, la mine entre dans le silence de la vallée.

Mais il y a des Mécènes pour les mines comme il y en a pour les institutions de charité. En 1885, Georges Goodwin et G.-T. Brophy avancent l’argent nécessaire pour creuser un puits de cinquante pieds, faire l’installation d’un petit bocard de cinq tonnes avec outillage mécanique, creuser quelques tranchées. Hélas ! peu après le feu détruisait cette primitive installation. Fut-il extrait du minerai du nouveau puits ? Aucun rapport ne l’indique.

Ce ne fut pas encore la fin de la mine d’Onobatonga qui avait la vie dure.

Vers 1890, Robert Chapin, alors président de la « Ingersoll Rock Drill Co, » de New-York, acheta la mine en faisant un paiement, avec droit de priorité pour l’achat final, sur la base