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Ce fut encore sous la poussée audacieuse d’un Wright que le sol outaouaisien dut s’entr’ouvrir pour laisser échapper ses premières richesses minéralogiques. Philémon Wright commença l’exploitation du sol et de la forêt de l’Outaouais ; un de ses descendants, E. V. Wright, un demi-siècle plus tard, entreprit l’exploitation de son sous-sol.

Et ce fut à la mine de l’enthousiaste Coignac, que nous n’avons pas oublié, que l’on s’attaqua en tout premier lieu…

Qu’est-ce que ce sauvage, que nous appellerons l’Ours Gris, avait derrière la tête quand, un jour de l’année 1826, il alla proposer à Tiberius Wright, fils de Philémon Wright, de le conduire à une mine dont lui et les siens connaissaient l’existence dans le haut de la Gatineau ?

Philémon Wright avait appris que tout le territoire qui s’étend entre la Gatineau et la rivière des Outaouais, récélait des minerais de grande variété : or, cuivre, fer, plomb, et qu’il se trouvait, entre autres, de nombreuses couches de plombagine plus haut sur l’Outaouais, sur les rives de la Gatineau et autres affluents de la Grande Rivière.

D’ailleurs, au temps de l’établissement de Hull, les sauvages de la région apportaient souvent aux Wright de riches échantillons de substances minérales. Et cela, eut-on dit, mettait