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tie de la troupe faillit périr… Il ne devait pas non plus participer aux exploits où se signalèrent si brillamment, l’automne et l’hiver suivants, à la Baie d’Hudson, les compagnons du Chevalier de Troyes qui, lui-même, dut retourner à Québec au mois d’octobre.

Ah ! que le pauvre Coignac eut été heureux alors de retourner avec M. de Troyes qui écrivait dans son journal de retour :

« Nous repassâmes par la mine où nous remarquâmes les endroits où les gens de Mr le marquis de Denonville y avoit envoié en avoient tiré. »

Il semble évident, quoique M. de Troyes n’en fasse point mention dans son journal, que, lorsque de l’Île du Chef il expédia à Québec Coignac avec des lettres, il lui remit aussi les fragments détachés de la mine. Car, au cours de l’été, pendant que le Chevalier de Troyes continuait vers la Baie d’Hudson, M. de Denonville, intrigué par la mention que lui faisait de cette mine le commandant de l’expédition, envoya sur les lieux un parti d’hommes commandés par le chevalier de Tonty pour en faire une première prospection.

Le 9 novembre, au retour du chevalier de Tonty, le gouverneur écrivait à M. De Seigneley :

« J’envoie à M. Arnault un échantillon d’une mine de plomb ou d’étain qui s’est trouvée sur