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camps miniers qui portent le nom de Stanley Siscoe : Dorval — Siscoe, Siscoe — Extension, West — Siscoe, etc.

Jusqu’en 1937, la mine Siscoe venait immédiatement après Noranda pour la production de l’or. Les moulins de l’Île Siscoe sont en exploitation depuis janvier 1929. Au 1er janvier 1938, on y avait traité, depuis les débuts, un total de 934,003 tonnes de minerai et la somme des dividendes payés par Siscoe à ses actionnaires était, à cette date, de $4,985,162. La mine est loin d’être épuisée puisqu’en 1937, elle s’est enrichie de 275,123 tonnes de minerai nouveau et que le 1er janvier 1938, sa réserve totale était de 526,448 tonnes d’une teneur moyenne de $11.23 au lieu de $13.25 pour les 451,827 tonnes de la précédente réserve.

Après la mort tragique de Stanley Siscoe, son épouse, une Canadienne française entreprenante et énergique, continua activement et avec succès de s’occuper de l’industrie aurifère de son mari…

Dans cet immense « stampede » du Nord-Ouest québécois, les femmes, elles aussi, celles des humbles, des petits, des obscurs prospecteurs, comme les compagnes des ingénieurs, même celles des capitalistes cossus qui brassaient des millions pour en obtenir d’autres, toutes ces femmes se montrèrent héroïques. Et il suffit de voir aujourd’hui les femmes du Témis-