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François de Beauce dans la seigneurie Rigaud-Vaudreuil ! … Quelle poussée ! Quelles révélations ! Quel chatoyant chapelet de mines et de concessions tout au long des routes du Témiscamingue et de l’Abitibi !…

En 1936, une douzaine seulement de ces mines produisent pour une valeur de $23,334,849 d’or, $234,893 d’argent et $6,287,025 de cuivre. En 1937, le nombre des mines productrices se chiffre à vingt-trois qui donnent $24,849,758 d’or, 907,950 onces d’argent et 95,029,546 livres de cuivre. En 1938, la valeur minière totale du Québec atteint $68,256,308 par rapport à $65,203,976 l’année précédente : augmentation de trois millions[1].

Des 165 principales compagnies minières du Canada, en 1938, trente-et-une ont leur siège d’exploitation dans Québec.

Pour un tel résultat, il a fallu naturellement un capital important. D’après M. Grant Johnston, président de la Bourse de Montréal, dans un article publié dans la « Patrie » du 16 octobre 1938, « suivant les plus récentes estimations, $140,537,708 sont employés dans l’industrie minière du Québec. » Et M. Johnston ajoute que « la valeur nette des ventes provenant des mines de la province de Québec ont ensemble un capital autorisé de 134,050,000 actions dont 112,852,218

  1. Rapports du Service provincial des Mines pour 1937-38.