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n’attendaient que les mineurs pour luire au grand soleil du Bon Dieu…

Ils vinrent, les prospecteurs, les mineurs, sur le sol québécois. Ils vinrent un peu tard, il est vrai, mais ils se trouvèrent, un jour, à leur poste.

Il y eut, on l’a vu, de bonne heure, Auguste Renault, Alphonse Olier, les frères Benard, Hertel Authier et beaucoup d’autres. Puis, vint aussi Edmund Horne, dont le marteau-piqueur, un jour de l’été de 1922, sonna, pour ainsi dire, à la suite d’un coup heureux sur un bout de rocher de la future mine Noranda, l’Alleluia de la naissance à une vie merveilleusement active, du nord-ouest de Québec et plus particulièrement du district de Rouyn.

On ne peut pas dire toutefois que la découverte d’Edmund Horne provoqua, à la minute même, le coup de foudre qui retentit, à la fin du siècle dernier, au Klondyke, en Californie et en Afrique-Sud. La découverte attira toutefois dès l’instant, l’attention du gouvernement du Dominion qui chargea le Dr H.-C. Cooke d’aller faire un examen attentif de ce district. Le rapport du Dr Cooke fut des plus favorables. Encouragé par les conclusions, un autre prospecteur, Tommy Powell, en 1923, se mit, lui aussi, à jouer du pic dans les environs de Rouyn et fut assez heureux de découvrir une veine d’or dont l’analyse fut concluante. Et cette fois, la