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Un peu plus au nord, dans la même zone, on rencontre la « O’Brien Gold Mines Ltd » qui fut une des plus importantes découvertes du Nord-Ouest de Québec. On y exploite le minerai le plus riche connu de la région Abitibi-Témiscamingue. Le coût total par tonne a été de $9.65. Du 3 octobre 1937, au 19 mars 1938, le traitement de 25,557 tonnes donna 600,967 $ d’or. Plus à l’ouest encore, avant d’arriver à Noranda et passé l’Harricana, il y aurait à signaler la « McWatters Gold Mines Ltd », la mine productrice la plus récemment découverte dans l’ouest. En 1937, ses réserves étaient de 34,624 tonnes estimées à $493,260.

Mais que d’autres mines encore en exploitation, ou en état de le devenir ; que de simples concessions minières non encore explorées ; que d’autres mines qui s’aménagent pour une prochaine production, on voit encore entre les agglomérations principales de Rouyn-Noranda et Val d’Or-Bourlamaque ! Nous n’en avons mentionné que quelques-unes. En voici d’autres que nous ne faisons que nommer : la « Rubec », la « Bouscadillac », la « Valco Gold Mines » — appartenant à un syndicat canadien-français avec M. P. Vallières, de Québec, en tête, et dont les promesses sont brillantes, — la « Keewagama », la « Central Cadillac », la « Wood-Cadillac », la « Dempsey-Cadillac », la « Pan-Canadian », la « Pandora », etc, etc.

En voilà assez, sans doute, pour expliquer et