« Lamaque Gold Mine » était de 658,550 tonnes. La teneur moyenne du minerai est de $11.50.
Val d’Or vit encore de la « Siscoe Gold Mine Ltd » qui, jusqu’en 1938, venait immédiatement après Noranda pour la production de l’or, mais la Lamaque l’a dépassée de ce côté. Cette déficience toutefois ne veut pas dire que la Siscoe est épuisée. Elle s’est même enrichie en 1937, de 275,1’5 tonnes de minerai nouveau et sa réserve totale était en janvier 1938, de 526,448 tonnes d’une teneur moyenne de $11.25.
On voit encore, aux environs de Val d’Or, la « Sigma Mines (Quebec) Ltd », située sur les terrains que la « Read-Authier Mines Ltd » fit piqueter, après avoir cédé ses droits sur la propriété Lamaque. Il y avait à peine un an que l’on exploitait la Sigma qu’il fallut doubler la capacité de ses ateliers en la portant, en septembre 1938, à 600 tonnes. Son minerai est moins coûteux à extraire que celui de la Lamaque.
Et puis, il y a encore la « Sullivan Consolidated Mines Ltd » qui opère avec profit tout près du lac de Montigny, depuis 1936, et dont la réserve en 1938 suffisait pour une exploitation régulière de deux ans à 150 tonnes par jour ; puis, plus à l’ouest, la « Shawkey Gold Mines Ltd », ancienne mine Martin qui fut la première mine à l’ouest de Québec à avoir son atelier. On l’exploita toujours avec certaines difficultés mais avec assez de succès pour annoncer en 1938