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des découvertes définitives de James Sullivan en Abitibi, comme nous ferons connaître plus tard celles de Stanley Siscoe à l’occasion de sa mort tragique et celles des découvreurs du Témiscamingue minier.

À la vérité, la mine Sullivan n’est pas au premier rang des mines d’or du Nord-ouest de Québec, mais elle n’en est pas moins importante depuis qu’on l’exploite sérieusement et avec profit — 1936. Sa production sérieuse ne date que d’avril 1934 alors que le moulin qu’on y avait construit ne traitait que tout au plus cinquante tonnes de minerai par jour. Mais deux ans plus tard, on avait augmenté sa production à cent quinze tonnes et, en 1937, à cent cinquante. Le minerai n’était alors extrait que des cinq premiers étages des puits. Les ingénieurs de la mine, en 1938, affirmaient que la réserve du minerai localisé suffisait pour une exploitation régulière d’au moins deux années à venir, à cent cinquante tonnes par jour. En juin 1938, on terminait le creusage du puits principal à 1,150 pieds, ce qui justifiait les directeurs de la compagnie d’augmenter la production des moulins à 250 tonnes, deux cents de plus que sa capacité initiale. James Sullivan, selon son dernier rapport, a payé trois dividendes de 2½ par part, deux en 1937 et le dernier le 15 juin 1938.

Beaux résultats encourageants pour l’ave-