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sés sur le Saguenay durant la dernière saison, s’étaient réfugiés dans son cerveau ! Ni les câlineries de sa chère Jeanne, dont la tendresse augmentait encore à la pensée de son départ, ni les bontés et les gâteries de sa mère, ni les bonnes paroles de son père ne parvenaient à le dérider. Pour un peu, ce grand enfant gâté qu’il était, eut invoqué « la mort libératrice », ni plus ni moins qu’un héros de tragédie…
Ce fut ainsi que se passa tout le temps des Fêtes. La joyeuse quinzaine fut pour la famille Pelletier et pour Jeanne une série de jours anxieux, trop rapides, dans le présent… et si longs dans le passé !…