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ÉPILOGUE



UN clair matin de fin de septembre : c’est l’exorde d’un beau jour de prime automne, un de ces jours si limpides, si trompeurs dans leur joie ensoleillée. Le soleil vient de surgir là-bas, du côté des Laurentides… et des caresses de lumières courent sur la prairie, des feux rougeâtres embrasent le champ de chaume, où les arbres de la forêt qui le bordent, allongent de grandes ombres jusqu’à la ferme, blanche et coquette, qui se dresse au bord de la route descendant au village… Cette ferme, qui a si bon air au milieu des champs éblouissants des rayons du soleil du matin, c’est l’ancienne ferme de Jacques Pelletier ; c’est celle qu’il avait bâtie, il y a quinze ans, avec son fils et les voisins. Elle appartient à un autre, un nouvel arrivant dans la paroisse, qui a une nombreuse famille, à en juger par les quatre bambins joufflus et à tête hirsute qui, ce matin, s’amusent déjà, dans la cour, à se lancer du sable à pleines