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Puyjalon

V

Le paradis des oiseaux de mer et de grève. — Massacres d’autrefois. — Les brillants amis de M. de Puyjalon. — Ce que rapporte l’amiral Bayfield. — Les richesses du canard eider. — De Puyjualon recommande la cueillette du duvet. — Les méfaits des goélettes américaines. — Que l’on crée des refuges ! — De Puyjalon donne l’exemple. — La « part du feu ». — Exit le maquereau.

Rien n’aura échappé à l’investigation curieuse et au besoin de voir et de connaître d’Henry de Puyjalon. Et pour tout ce peuple varié des nageurs, comme pour celui des volatiles, comme pour les bêtes fourrées des bois, durant un quart de siècle, il n’a pas cessé un seul instant de réclamer la protection, la survivance.

Le Labrador fut autrefois le paradis des oiseaux de mer et de grève, palmipèdes et échassiers, mais un paradis que la gent emplumée a bien failli perdre totalement. Sans la bienfaisante convention de Washington passée entre le Canada et les États-Unis le 16 août 1916 et ratifiée à Ottawa par une loi passée en 1917.