Page:Potvin - Puyjalon, le solitaire de l'Île-à-la-Chasse, 1938.djvu/47

Cette page a été validée par deux contributeurs.
44
Puyjalon

la Chappellenie de Puyjalon fondée le 12 août 1500. — Testament déposé avec le contrat de mariage de mon bisaïeul et parchemin concernant un juge de mon nom chez le notaire Jos. Roy, de Lévis. — Cependant le juge Loranger,[1] et avant lui, Monsieur Auvray, Maire de Tours, m’ont dit avoir constaté qu’un gentilhomme de mon nom et titré marquis avait été grand Prévot de Touraine à une date très ancienne ».

Enfin ajoutons, d’après une autre source, qu’Henry de Puyjalon était cousin germain de la comtesse de Martel, bien connue dans le monde littéraire sous le pseudonyme de Gyp, auteur d’ouvrages universellement estimés.

À propos de ses relations, disons qu’Henry de Puyjalon, en France, fut un ami intime du célèbre compositeur Charles Gounod qui l’avait engagé, à cause d’une belle voix de ténor qu’il possédait, à soigner cette dernière et à entrer dans la carrière théâtrale où il réussirait dans l’opéra. Mais de Puyjalon avait catégoriquement refusé d’embrasser cette carrière du théâtre. Au Canada, à Montréal et à Québec, il fut l’ami intime de Sir Adolphe Chapleau, de Joseph Marmette, de

  1. Le juge Louis-Onésime Loranger, 1937-1917. Né à Yamachiche et admis au Barreau en juin 1858. Échevin de la cité de Montréal de 1869 à 1877 ; député de Laval à la Législature le 15 juin 1875. Il entra dans le Ministère Chapleau, en 1879, en qualité de Procureur-Général. Le 5 août 1883, il devenait juge de la Cour Supérieure. Il prit sa retraite le 24 mai 1909. Il mourut à Saint-Hilaire, le 18 août 1917.