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Puyjalon

« Je suis », écrit encore Henry de Puyjalon, « le dernier représentant de la famille de Puyjalon avec Louis-Henry-Gédéon-Patrice, né de mon mariage avec Angelina Ouimet, fille de l’honorable Gédéon Ouimet, ancien premier ministre, surintendant de l’Éducation, commandeur de Saint-Grégoire et officier de l’Instruction Publique. »[1]

Et on lit encore dans ces notes :

« La légende veut que les derniers représentants des illustres familles des comtes de Toulouse et des vicomtes de Béziers, — d’où descend la famille de Puyjalon, — se soient éteints dans ma maison et dans celle de ma grand’mère, Mlle de Briance, dernière héritière avec sa sœur, du marquis de Gironde-Montclara, qui portait dans ses armoiries la croix fléchée et pommelée des Toulouse-Provence ; mais c’est une légende sans doute ».

Et encore :

« Les cadets de la famille furent presque tous prêtres et prieurs des prieurés de Nadailhac en Péricord et de Montignac en Limousin et paisibles possesseurs de

  1. L’hon. Gédéon Ouimet est né à Sainte-Rose, comté de Laval, le 3 juin 1823. Il était le 26e enfant de Jean Ouimet, capitaine de Milice, et de Marie-Louise Major. Il fut admis au Barreau de Montréal en août 1844. Il s’établit d’abord à Vaudreuil, puis à Montréal. Il fut Bâtonnier du Barreau de Montréal en 1871 ; président de la Société Saint-Jean-Baptiste en 1871. Il fut le premier Procureur-Général de la province de Québec lors de la Confédération. Il avait été élu par acclamation le 22 août 1867 dans Deux-Montagnes qu’il représenta jusqu’à sa nomination à la surintendance de l’Instruction Publique. Après la démission de l’hon. P.J.O. Chauveau, il devint premier ministre et secrétaire provincial. Il fut un des plus forts orateurs de son temps. Il fut officier de l’Instruction Publique. Il est l’auteur d’un catéchisme des Lois Scolaires.