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Puyjalon

VI

Henry de Puyjalon se fait nommer gardien du phare de l’Île-aux-Perroquets — Un étrange steamer. — Philippe, un rude matelot ! — Naissance de Raymond-Roger. — Héroïsme de « mon curé ». — Les espoirs de Léon Ledieu. — La Côte Nord, patrie d’intéressants personnages. — La « Société d’Histoire Naturelle du Labrador » — Nap. Alexandre Comeau.

Comme on le voit, Henry de Puyjalon connaissait déjà fort intimement la côte nord du Saint-Laurent, quand il décida de s’y établir définitivement, nous dirions même d’aller, s’y enterrer. Pendant quinze ans il avait passé tous les étés à parcourir en tous sens ce territoire. Il y avait habité pendant plusieurs hivers.

En 1888, il lui avait même pris fantaisie de demander au gouvernement fédéral de le nommer gardien du phare de l’Île-aux-Perroquets dont on venait de terminer la construction. Il en fut le premier gardien. Grâce à cette humble fonction qu’il remplit jusqu’en