Épilogue.
— Bonjour monsieur Mansot.
— Bonjour, Jean.
Et, tranquillement, à la sortie de la station, Donat Mansot donna la main au vieil « engagé » de son père qui le connaissait depuis qu’il était haut comme ça.
— Le « quatr’roue » est là, monsieur Donat, continua l’« engagé » en prenant des mains du nouvel arrivant son « satchel » et en se dirigeant vers la voiture attelée d’un cheval qui « piaffait » d’impatience.
Jean arracha la bride, la lança au fond du coffre du « cabarouet » et puis, il fit signe à monsieur Donat d’« embarquer ». Ensuite, ayant grimpé lui-même sur le petit siège d’en avant, il fouetta Fane qui partit au grand galop sur la route bordée d’arbres, à travers une nuée de poussière, dans un « trimballement », de vieilles ferrailles et au « charivari » de machines aratoires au « gréement » mal « rafistolé ».
— Asteur, monsieur Donat, dit l’engagé, rompant le premier le silence, quand il eut mené à peu près six arpents, c’est’ti’qu’ça va ben, vot méquier ?…
— Pas mal, répondit Mansot. Qu’est-ce qu’on dit de bon de moi dans le pays ?
— Mon guieu ! monsieur Donat, couci-couça, du