XIII
Pour trente deniers.
« Vous savez, M. Mansot, ce bill a une extrême importance pour moi ; s’il devient loi, il peut rapporter des richesses inouïes à ses promoteurs comme à moi-même. Toutes nos précautions sont prises maintenant pour mettre à exécution le grand projet qu’il comporte et il serait malheureux, vraiment, que votre Législature le rejetât… Aussi, je ne veux pas lésiner ; je serai généreux, je vous le répète, à votre égard, comme envers ceux de vos collègues que vous désignerez… »
— Je vous ai affirmé déjà, M. Bedger, que votre bill était entre bonnes mains et que vous n’aviez aucune crainte à entretenir sur son sort qui sera aussi heureux que vous le désirez… Je me suis mis déjà en relations avec tous les membres de la Chambre Haute que je crois susceptibles de s’intéresser à ce bill et sur qui nous pourrons compter avec sécurité…
— Avez-vous quelques arrangements faits avec ces messieurs ?
— Des promesses seulement… pour le moment. Je crois qu’ils ne seront pas trop exigeants…
— Il ne s’agit pas de cela ; il suffit que nous puissions être sûrs d’eux. Vous ne pensez pas, M. Mansot,