Page:Potvin - Le Français, 1925.djvu/14

Cette page a été validée par deux contributeurs.
X
LE FRANÇAIS

« Chacun suit sa pente. Il n’y a pas de doctrine. Je songe à ceux de chez nous. Mon voisin Lucien Gachon, qui va publier un bien surprenant roman paysan — il dit des choses qu’on a jamais dites — est un instituteur resté paysan, qui habite à quelques kilomètres de sa ferme de montagne, et y retourne travailler dès qu’il a un jour de vacances ».


Voilà la doctrine littéraire de l’auteur du FRANÇAIS. Il l’a même adoptée bien avant que l’auteur de GASPARD DES MONTAGNES l’ait exprimée, voilà quelques semaines.

Et maintenant que l’on glose tant qu’on voudra encore contre la « danse autour de l’érable ». Nous savons être en excellente compagnie et, personne dans la France intellectuelle d’aujourd’hui en particulier, ne viendra nous dire le contraire et prétendre que nous avons tort d’être de chez nous.


D. P.