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LA RIVIÈRE-À-MARS

gnons un rapport alléchant de son exploration, et comme il parlait sans cesse de son anse, on baptisa cette dernière l’Anse-à-Benjamin. C’est ainsi que, pareillement, l’un des co-associés, qui portait le sobriquet de « Caille », fit porter ce nom à un ruisseau de l’intérieur des terres où il voulait construire une scierie. Ce fut le « Ruisseau-à-Caille », puis il y eut le « Lac-à-Caille », qui s’étendait non loin de là.

Après ces diverses explorations, les associés décidèrent de poursuivre leur entreprise qui, somme toute, n’apparaissait pas insurmontable.

À la fin d’octobre, il y eut réconfort dans la petite colonie. Une autre goélette arriva, venant de la Malbaie. Elle portait quarante-huit personnes, hommes, femmes et enfants. Ce furent les premières familles à venir s’établir au Saguenay, à part celle d’Alexis Maltais arrivée, la première, à bord de la Sainte-Marie.

Les rapports reçus pendant l’été des colons associés décidèrent d’autres cultivateurs de la Malbaie et quelques-uns de la Baie Saint-Paul à tenter l’établissement au Saguenay. Et on nolisa à cette fin la goélette de Jean-Baptiste Jean, un cultiva-