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VI
AVANT PROPOS

qui trahissent — heureuse trahison — la vivacité des impressions et des souvenirs de la jeunesse et des longs séjours de l’auteur.

« Oui, ce joli roman est bien canadien en tout, et c’est sans doute ce qui le rend d’une lecture aussi attachante que facile. Rien n’y paraît compliqué ; le style en est aisé, parfois enjoué, toujours bien naturel, jamais laborieux. Et le roman est surtout bien vivant, ce qui est une qualité essentielle pour un roman.

« Pas besoin de dire qu’il y a de l’amour dans l’Appel de la Terre, non seulement de l’amour pour la terre, mais de l’amour aussi pour quelques-unes des plus attachantes beautés qui embellissent la terre. On pourrait même dire qu’il n’y a que de l’amour dans ce roman canadien, ce qui n’est pas pour l’empêcher d’être canadien. Mais cet amour est honnête et touchant, même quand il est moins raisonné.

« Nous souhaitons grand succès à notre aimable collaborateur Jean Ste-Foy. Son roman mérite le succès. La fin de la guerre va, d’ailleurs, ramener les esprits vers la terre et vers la bonne vie canadienne que son livre fera mieux connaître et mieux aimer à la jeunesse du présent et de l’avenir. »

S. D.