Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/99

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 91 )

» Cette vision me mit hors de moi. Je sortis de mon lit, je sautai par la fenêtre, et me mis a courir dans la campagne. Un moment je pus me flatter d’avoir échappé à tant d’horreurs, mais je me retournai, et je vis que j’étois suivi par les deux pendus. Je me mis encore à courir et je vis que les pendus étoient restés en arrière. Mais ma joie ne fut pas de longue durée. Les détestables êtres se mirent à faire la roue, et furent en un instant sur moi, je courus encore, enfin mes forces m’abandonnèrent.

» Alors je sentis qu’un des pendus me saisissoit par la cheville du pied gauche. Je voulus m’en débarrasser mais l’autre pendu me coupa le che-