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sœur Inésille. Elle vous attend, et se dispose à ne vous rien refuser ; mais il faut vous informer des conditions que j’ai mises à votre bonheur. Vous aimez Inésille, et je vous aime. Je veux bien vous réunir, mais je ne puis me résoudre à vous laisser seuls. Je ne vous quitterai point. Venez. » Ma belle-mère ne me laissa pas le temps de lui répondre ; elle me prit par la main, et me conduisit, de corridor en corridor, jusqu’à ce que nous fûmes arrivés à une porte, où elle mit l’œil au trou de la serrure.

» Lorsqu’elle eût assez regardé, elle me dit : « Tout va bien ; voyez vous-même. »

» Je pris sa place à la serrure, et