Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/87

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 79 )

plus bavards qu’il y eût en Andalousie. Je commandai chez lui un souper abondant ; j’en mangeai une partie et gardai le reste pour mon voyage.

» Le lendemain, je dînai à Los-Alcornoques, de ce que j’avois réservé la veille, et j’arrivai le même soir à la Venta-Quémada. Je n’y trouvai point mon père ; mais comme par sa lettre il m’ordonnoit de l’attendre, je m’y déterminai d’autant plus volontiers, que je me trouvois dans une hôtellerie spacieuse et commode. L’aubergiste qui la tenoit alors étoit un certain Gonzalèz de Murcie, assez bon homme, quoique hableur, qui ne manqua pas de me promettre un souper digne d’un grand d’Es-