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et me serrant dans ses bras, elle me dit : « Cher Alphonse que n’êtes-vous musulman ; quel seroit mon bonheur de vous voir dans les bras d’Emina, de m’unir à vos étreintes. — Car enfin cher Alphonse, dans notre maison comme dans celle du Prophête, les fils d’une fille ont les mêmes droits que la branche masculine. Il ne tiendroit peut-être qu’à vous d’être le chef de notre maison, qui est prête à s’éteindre : il ne faudroit pour cela, qu’ouvrir les yeux devant les saintes vérités de notre loi. »

Ceci me parut ressembler si fort à une insinuation de satan, que je croyois déjà voir des cornes sur le joli