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vrage dont j’ai fait une étude particulière.

» Enfin Sémiaras, prince des Égregores, voulut bien m’avertir qu’il étoit temps de commencer. Je sortis de ma caverne, j’étendis en cercle ma bande constellée ; j’ouvris mon livre, et je prononçai à haute voix les formules terribles que, jusqu’alors, je n’avois osé lire que des yeux…… Vous jugez bien, seigneur Alphonse, que je ne puis vous dire ce qui se passa en cette occasion, et vous ne pourriez le comprendre. Je vous dirai seulement que j’acquis un assez grand pouvoir sur les esprits, et qu’on m’enseigna les moyens de me faire connoître des gémeaux célestes. Vers ce temps-