Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/396

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 84 )

moi en revenir aux premiers élémens, eut la patience de les rappeler peu à peu à ma mémoire. Je commençai par la composition des syllabes ; je passai à celle des mots et des formules. Enfin, je finis par m’attacher à cette science sublime. Je passois les nuits dans le cabinet qui avoit servi d’observatoire à mon père, et j’allois me coucher lorsque la lumière du jour venoit troubler mes opérations ; alors je tombois de sommeil. Ma mulâtre Zulica me déshabilloit presque sans que je m’en aperçusse ; je dormois quelques heures, et puis je retournois à des occupations pour lesquelles je n’étois point faite, comme vous l’allez voir.

Vous connoissez Zulica, et vous