Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/380

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 68 )

je ne suis pas autrement faite que vous. » — Orlandine plaça leurs chaises devant le miroir, après quoi elle détacha la fraise de Thibaud, et lui dit : « Vous avez le cou fait à peu près comme le mien ; les épaules aussi ; mais pour la poitrine, quelle différence ! la mienne étoit comme cela l’année passée ; mais j’ai tant engraissé que je ne me reconnois plus. — Ôtez-donc votre ceinture. — Défaites votre pourpoint. — Pourquoi toutes ces aiguillettes ?… Thibaud ne se possédant plus, porta Orlandine sur le lit de moire de Venise, et se crut le plus heureux des hommes… »

» Mais bientôt il changea de pen-