Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/369

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 57 )

dans la première porte-cochère, après celle du prévôt, répondit ma gouvernante ».

» Ici le jeune Thibaud devint fort attentif, car il étoit réellement le voisin d’un gentilhomme, nommé le sire de Sombre, qui passoit pour être d’un caractère jaloux ; et ledit sire de Sombre s’étoit maintes fois vanté, devant Thibaud, de montrer un jour qu’on pouvoit avoir femme fidelle, et qu’il faisoit nourrir en son châtel, une dariolette qui deviendroit sa femme et prouveroit son dire ; mais le jeune Thibaud ne savoit pas qu’elle fût à Lyon, et se réjouit bien de l’avoir en ses mains. — Cependant Orlandine continua en ces termes.

» Nous entrâmes donc dans une