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mon château. Vous y verrez ma sœur Rebecca, qui est presque aussi belle que savante. — Oui, venez ; vous descendez des Gomélèz, et ce sang a droit de nous intéresser ».

Je regardai l’ermite pour lire dans ses yeux ce qu’il pensoit de cette proposition. — Le cabaliste parut deviner ma pensée ; et s’adressant à l’ermite, il lui dit : « Mon père, je vous connois plus que vous ne pensez. Vous pouvez beaucoup par la foi. Mes voies ne sont pas aussi saintes ; mais elles ne sont pas diaboliques. — Venez aussi chez moi avec Pascheco, dont j’acheverai la guérison ».

L’ermite, avant de répondre, se mit en prière ; puis, après un instant