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gemens que la dernière éruption avoit faite dans le nord. Je trouvai, à la campagne, dans ce voyage, des charmes qu’auparavant je n’avois pas aperçus. Je remarquai des gazons, des grottes, des ombrages, dans des sites où je n’aurois jadis vû que des embuscades ou des postes de défence. Enfin, Sylvia avoit attendri mon cœur de brigand ; mais il ne tarda pas à reprendre toute sa férocité.

» Je reviens à mon voyage au nord de la montagne. Je m’exprime ainsi, parce que les Siciliens, lors qu’ils parlent de l’Etna, disent toujours « il monte » — ou le mont par excellence. Je dirigeai d’abord ma marche sur ce que nous appelons la tour du philosophe ; mais je ne