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bout de quatre jours nous arrivâmes à un château, appelé Rocca Fiorita, fief et manoir en chef du Principino, mon ennemi.

» Je ne pensois plus guère aux injures que j’en avois reçues ; mais le nom du lieu me rendit toute ma rancune. Ceci ne doit point vous surprendre ; dans nos climats, les cœurs sont implacables. Si le Principino eût été dans son château, je crois que je l’aurois mis à feu et à sang. Je me contentai d’y faire tout le dégât possible ; et mes camarades qui connoissoient mes motifs, me secondoient de leur mieux. Les domestiques du château, qui avoient d’abord voulu nous résister, ne résistèrent point au bon vin de leur maître, que nous