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revinrent à la ferme ; et moi, qui de loin les avois vu combattre, j’en fus si enthousiasmé que je me jetai aux pieds du chef, pour le conjurer de me recevoir dans sa troupe. Testa-Lunga demanda qui j’étois ? Je répondis que j’étois le fils du bandit Zoto. — À ce nom chéri, tous ceux qui avoient servi sous mon père poussèrent un cri de joie. Puis l’un d’eux me prenant dans ses bras, me posa sur la table, et dit : « Mes camarades, le lieutenant de Testa-Lunga a été tué dans le combat, nous sommes embarrassés pour le remplacer, que le petit Zoto soit notre lieutenant. Ne voyez-vous pas que l’on donne des régimens aux fils des ducs et