Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/267

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 93 )

quelets, les cheveux dans une résille de soie, une ceinture de pistolets et de poignards ; une épée de longueur et un fusil de même ; tel étoit à peu près leur équipage de guerre. Ils furent trois jours à manger nos poules et à boire notre vin. Le quatrième, on vint leur annoncer qu’un détachement des dragons de Siracuse, s’avançoit avec l’intention de les envelopper. Cette nouvelle les fit rire de tout leur cœur. Ils se mirent en embuscade dans un chemin creux, attaquèrent le détachement et le dispersèrent. Ils étoient un contre dix ; mais chacun d’eux portoit plus de dix bouches à feu, et toutes de la meilleure qualité.

» Après la victoire, les bandits