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faisoit tout payer au double ; si bien qu’il devînt, en peu de temps, l’idole du peuple des deux Siciles.

Je vous ai déjà dit que plusieurs bandits de la troupe de mon père avoient été joindre Testa-Lunga, qui, pendant quelques années, se tint au midi de l’Etna, pour faire des courses dans le Val di Noto et le Val di Mazara. Mais à l’époque dont je vous parle ; c’est-à-dire, lorsque j’eus atteint quinze ans, la troupe revint au Val Dunoni ; et un beau jour, nous les vîmes arriver à la ferme des Moines.

» Tout ce que vous pouvez imaginer de leste et de brillant, n’approcheroit pas encore des hommes de Testa-Lunga : des habits de Mi-