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à la main mon petit balai de ramoneur ; et la tentation d’en faire usage étoit devenue trop forte. De plus, je m’étois bien vengé du coup que le Principino m’avoit donné avec son livre de prières, et même aussi en partie des coups de verges ; mais j’avois encore sur le cœur le coup de pied qu’il m’avoit donné au visage, en me disant : « Managia la tua facia de Banditu. — Enfin, un Napolitain aime mieux se venger un peu plus qu’un peu moins.

» Je détachai donc une poignée de verges de mon balai, puis je déchirai la chemise du Principino ; et quand son dos fut à nu, je le déchirai aussi, ou du moins je l’accommodai assez mal. Mais ce qu’il