Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/215

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 41 )

que je vous l’avoue, je lui ai aussi donné ma parole de vous faire périr ».

» Le marquis dit en riant : « J’espère bien que vous ne le ferez pas ».

» Mon père répondit très-sérieusement : « Pardonnez-moi, monsieur le marquis, je l’ai promis, et je le ferai ».

» Le marquis sauta en arrière et saisit son épée. Mais mon père tira un pistolet de sa ceinture et cassa la tête au marquis. Ensuite il se rendit chez Montalto, et lui annonça que son ennemi n’étoit plus. Le comte l’embrassa, et lui remit les cinq cents sequins. Alors mon père avoua, d’un air un peu confus, que le