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tain âge, et quatre hommes à cheval. Le seigneur lui dit : « Monsieur Zoto, voici une bourse de cinquante sequins, je vous prie de vouloir bien me suivre dans un château voisin, et de permettre que l’on vous bande les yeux ». — Mon père consentit à tout, et après une assez longue traite et plusieurs détours, ils arrivèrent au château du vieux seigneur. On le fit monter, et on lui ôta son bandeau. Alors il vit une femme masquée, attachée dans un fauteuil, et ayant un baillon dans la bouche. Le vieux seigneur lui dit : « Monsieur Zoto, voici encore cent sequins, ayez la complaisance de poignarder ma femme ».

» Mais mon père répondit : « Mon-