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reux toute votre vie ; vous n’avez donc que deux partis à prendre ; l’un, de corriger votre femme ; l’autre, d’embrasser un état qui vous mette à même de satisfaire son goût pour la dépense. Si vous prenez le premier parti, je vous offre une baguette de coudrier, dont je me suis servi avec ma défunte moitié, tant qu’elle a vécu. Si vous la prenez par un bout et que vous appliquiez l’autre sur les épaules de votre épouse, je vous assure que vous la corrigerez aisément de tous ses caprices.

Si au contraire vous prenez le parti de satisfaire à toutes les fantaisies de votre femme, je vous offre l’amitié des plus braves gens