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de même, lorsqu’on lui proposa de donner une once d’or à un drôle, seulement pour se tenir une demi-heure derrière le dos de sa femme. Cependant les persécutions de madame Lunardo furent si violentes, et si souvent répétées, qu’il se détermina enfin à la suivre lui-même, en habit de livrée. Madame Lunardo trouva que son mari étoit, pour cet emploi, aussi bon qu’un autre ; et, dès le dimanche suivant, elle voulut paroître à la paroisse, suivie de ce laquais d’espèce nouvelle. Les voisins rirent un peu de cette mascarade, mais ma tante n’attribua leurs plaisanteries qu’à l’envie qui les dévoroit.

» Lorsqu’elle fut proche de l’é-