Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/193

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 19 )

vouloient se reposer un peu, jusqu’à ce que l’on eût préparé leur embarquement.

On nous donna un dîner très-abondant, surtout en venaison et confitures sèches. Les trois frères nous servoient avec le plus grand empressement. Je fis observer à mes cousines qu’il étoit impossible de trouver des pendus plus honnêtes. Emina en convint ; et s’adressant à Zoto, elle lui dit : « Vous et vos frères, vous devez avoir eu des aventures bien étranges ; vous nous feriez beaucoup de plaisir de nous les raconter. »

Zoto, après s’être fait un peu presser, prit place auprès de nous, et commença en ces termes :