Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/177

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 3 )

ne me réponds pas ? Hélas ! mon enfant, tu as tort. — Nous n’interrogeons point, c’est notre méthode, nous laissons au coupable le soin de s’accuser lui-même. Cette confession, quoiqu’un peu forcée, n’est pas sans quelque mérite, surtout lorsque le coupable dénonce ses complices. Tu ne réponds pas ? tant pis pour toi. Allons, il faut te mettre sur la voie. Connois-tu deux princesses de Tunis ? ou plutôt deux infâmes sorcières, vampires exécrables et démons incarnés ? — Tu ne dis rien ? Que l’on fasse venir ces deux infantes de Lucifer. »

Alors, l’on amena mes deux cou-