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de la peine à marcher, sans donner du nez contre les murailles. C’est pourquoi je m’assis à la place où je me trouvois ; et, comme on l’imagine aisément, je me mis à réfléchir sur ce qui pouvoit avoir donné lieu à mon emprisonnement. Ma première et ma seule pensée fut que l’inquisition s’étoit emparée de mes belles cousines, et que les négresses avoient dit tout ce qui s’étoit passé à la Venta-Quemada. Dans la supposition que je fusse interrogé sur le compte des belles africaines, je n’avois que le choix, ou de les trahir et de manquer à ma parole d’honneur, ou de nier que je les connusse, ce qui m’auroit embarqué dans une suite de honteux mensonges. Après m’être