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tion, me donna sa bénédiction, et me conduisit à ma voiture. Je baisai encore la main de ma mère, et je partis.
» J’allai en poste jusqu’à Flessingue, où je trouvai un vaisseau qui me porta à Cadix. Don Henri de Sa, me reçut comme si j’eusse été son propre fils ; il s’occupa de mon équipage, et me donna deux domestiques, dont l’un s’appeloit Lopez, et l’autre Moschito. De Cadix, j’ai été à Séville, et de Séville à Cordoue, puis je suis venu à Anduhhar, où j’ai pris le chemin de la Sierra-Moréna. J’ai eu le malheur d’être séparé de mes domestiques, près de l’abreuvoir de Los-Alcornoques. Cependant je suis arrivé le même jour à