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et fut très-gai pendant tout le reste de la veillée.

» Nos jours se passoient ainsi sans que rien en altérât l’uniformité. Si ce n’est que dans la belle saison, au lieu de se mettre autour de la cheminée, on s’asseyoit sur des bancs, qui étoient près de la porte. Trois ans entiers se sont écoulés dans cette douce tranquillité, et à présent il me semble que ce soient autant de semaines.

» Lorsque j’eus achevé ma dix-septième année, mon père songea à me faire entrer au régiment des Gardes-Vallones, et en écrivit à ceux de ses anciens camarades, sur lesquels il comptoit le plus. Ces dignes et respectables militaires réunirent