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sions ; tel étoit aussi le plan de mon voyage.

Mais comme nous approchions déjà des Chênes-Verts, et que je parlois à Lopez du petit repas que nous comptions y faire, je m’aperçus que Moschito n’étoit point avec nous, non plus que la mule chargée de nos provisions. Lopez me dit qu’il étoit resté quelques cents pas en arrière, pour refaire quelque chose au bât de sa monture : nous l’attendîmes, puis nous fîmes quelques pas en avant, puis nous nous arrêtâmes pour l’attendre encore ; nous l’appelâmes ; nous retournâmes sur nos pas pour le chercher ; le tout en vain. Moschito avoit disparu, et emportoit avec lui nos plus chères espérances ;