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ont devancé les vôtres, mais que ce sont les vôtres qui, allant plus lentement, sont restés en arrière ».

« Mon père après avoir réfléchi dit au colonel : « Seigneur cavalier, je crois que vous avez raison, et si vous eussiez fait cette observation plutôt, et avant que j’eusse tiré mon épée, je pense que nous ne nous serions pas battus, mais vous sentez bien qu’au point où en sont les choses, il faut un peu de sang ».

» Le colonel, qui sans doute trouva cette dernière raison assez bonne, se mit en garde. Le combat ne fut pas long ; mon père se sentant blessé, baissa aussitôt la pointe de