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sang, pour avoir la satisfaction de se jeter encore une fois aux pieds de son maître, mais comme il en avoit déjà pris congé, il se contenta d’exprimer dans une lettre, une partie des sentimens dont son cœur étoit plein. Enfin il quitta Madrid, en répandant bien des larmes.

» Mon père choisit la route de Catalogne, pour revoir encore une fois les pays où il avoit fait la guerre, et faire ses adieux à quelques-uns de ses anciens camarades, qui avoient des commandemens sur cette frontière ; ensuite il entra en France par Perpignan.

» Son voyage jusqu’à Lyon ne fut troublé par aucun événement fâcheux, mais étant parti de cette