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Broussay, — des Fresches, — de la Villetual, — de Launay, — de la Riaie, par. de Ménéac, — de Bodegat, par. de Mohon, — de Lestiala, — de la Moltais, — du Mottay.

Anc. ext. chev., réf. 1668, six gén. ; réf. et montres de 1426 à 1513, par. de Mauron, le Loscouet et Maure, év. de Saint-Malo. D’argent à la bande de gueules, chargée de trois macles d’or ; accostée en chef d’un lion de gueules, armé, lampassé et couronné d’or. Jean, sergent féodé de Gaël, marié en 1335 à Raoulette de Montfort, frère de Denis, decapité à Paris, par ordre de Philippe de Valois en 1343, et de Geoffroi, abbé de Paimpont en 1342 ; Olivier, tué a la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488, frère ainé de Pierre, abbé de Paimpont en 1501 et de Mathurin, marié en 1494 à Jeanne Josse, qui a continué la filiation.

Cinq conseillers au parlement, un président aux enquêtes et un président aux requêtes de 1570 à 1787 ; un lieutenant-colonel du régiment de Boufflers (dragons) tué au siège de Maastricht en 1747 ; un membre admis aux honneurs de la cour en 1787 ; un volontaire pontifical tué a Castelfidardo en 1860 ; un autre membre tué au combat de Coulmiers en 1871 . La branche ainée fondue en 1572 dans la maison de Bréhant, en faveur de laquelle la terre du Plessis a été érigée en baronnie en 1655 sous le nom du Plessis-Mauron. Elle a passé depuis par acquet aux d’Andigné.

  • Plessis ou Plessix (du), sr dudit lieu et des Landes, par. d’Argentré, — de la Fontenelle, par. de Saint-Jean-sur-ilaine.

Anc. ext., réf. 1668, cinq gén. ; réf. et montres de 1427 à 1513, dites par. év. de Rennes.

De gueules à dix billettes d’or, 4. 3. 2 et 1.

Ruellan, témoin a des donations faites a Sevigné et a Sainte-Croix de Vitré de 1192 à 1207 ; Guillaume, témoin du testament d’André de Vitré en 1225, fait une donation à la Maison-Dieu de Vitré en 1227 ; quatre grands prévôts héréditaires de Bretagne depuis Leonard, vivant en 1513, père de Mathurin, marié en 1540 à Marie Meaulne ; un chevalier de l’ordre en 1649 ; plusieurs pages du Roi et trois filles à Saint-Cyr, de 1689 à 1760 ; un abbé de Landévennec en 1712 ; un abbé de Sainte-Croix de Guingamp en 1699, évêque de Tulle en 1725, † 1740 ; un abbé d’Olivet, au diocèse de Bourges en 1748 ; un abbé de Saint-Germain-d’Auxerre en 1761 ; un abbé d’Evron, au diocèse du Mans, évêque de Limoges, en 1757, abbé des Vaux de Cernay, au diocèse de Paris en 1766, † 1807, frère d’un évêque de Séez, commandeur du Mont-Carmel et de Saint-Lazare en 1775 ; deux brigadiers d’infanterie depuis 1768, dont un maréchal de camp en 1791 ;un membre admis aux honneurs de la cour en 1774. La terre du Plessis a été constituté en majorat, au titre de marquis, par lettres de 1819.

Plessis (du), sr dudit lieu, par. de Cintre, — de la Padouyfere, — du Guem, par. de Guehenno.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén., et arrêt du parl. de 1771, douze gén. ; réf. et montres de 1427 à 1536, par. de Cintre, év. de Rennes et Guehenno, év. de Vannes. D’argent au chevron de gueules, accomp. de trois losanges de même. Jean, vivant en 1427, épouse Marguerite Hay.

Plessis (du), sr dudit lieu et de l’Abbaye-Jarno, par. de Guer, — de la Ville-Guériff, — de Lahello.